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Mais le pointilleux a fermé sa gueule parce qu'il en fait des pires.

Pour revenir au sujet, la notion de propriété artistique est mise à mal à plus d'un titre mais je dirais qu'elle n'est pas vécue de la même façon dans chaque milieu artistique.
Dans le milieu de conteurs, non seulement tout le monde pique les histoires de tout le monde, mais il peut même arriver qu'on s'appelle entre nous en se demandant des contes pour un spectacle thématique qu'on a du mal à finir. C'est tout simplement du au fait que, de par la nature et l'origine même de la discipline, même quand nous sommes l'auteur initial de l'histoire, la notion même de propriété n'existe pas (et serait même, en un sens, contre-nature).

Le Hip-hop pompe, sample et plagie à tour de bras mais là encore, c'est inhérent au genre.

Dans le cas de la photo et de sa retouche, certains diront (pour mon affaire) que je n'ai pas la propriété du donjon de Montségur mais c'est parce que ce genre de buses n'ont pas la moindre idée de ce qu'est la photographie. Pour eux, ça se résume à appuyer sur un bouton en se démerdant (et encore) pour que l'image ne soit pas floue.

Pour beaucoup, la photo et son interprétation graphique n'existent pas. C'est sans doute pour ça que beaucoup se permettent ce qu'ils n'oseraient pas pour une chanson ou une nouvelle.

Et plus globalement, je rejoints Nab: aujourd'hui, le moindre quake avec un appareil numérique et photoshop se prend pour Andy Julia.