Graphisme, photoshop, culture et société
Nabooru 08/09 à 10:54
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et minitroll, si vous voulez.
C'est surtout "greuh" du jour.


Aujourd'hui, beaucoup d'étudiants et d'amateurs "bradent" le marché du graphisme.
Hop, on cracke photoshop, et hop, on "bidouille" rapidement, à grand renfort de photos volées, des visuels plutôt sympa, qu'on vend évidemment bien moins cher que les "pro".
Pourquoi se priver ?
Pourquoi chercher à tirer la création vers le haut ? Tout est gratuit, tout est facile.
C'est le monde merveilleux d'Internet.

Ce qui est drôle, c'est que ça ne marche que pour le marché de la création visuelle.
En musique par exemple, quelqu'un qui viendrait vous jouer du Green Day avec un clavier Bontempi, et qui vous en demanderait pour l'écouter quasiment le prix d'une entrée pour Maiden (mais un peu moins, car lui n'est pas aussi prétentieux que ces gros cons de pros qui font des trucs trop easy et qui se la pètent,hein)... bizarrement, vous auriez un doute.

Mais l'image, on s'en fout !
Waa, trop belle, ton affiche ! Hein? On dirait vraiment, vraiment du Royo ?
Mais noooon... pas du tout... à la limite, une petite inspiration... un hommage, même.
Puis bon, ce connard, il est riche, ça va quoi, il s'en fout qu'on lui emprunte vite fait un p'ti dessin comme ça de temps en temps ! Radin va !

Après tout, le groupe et le public, ils s'en apercevront même pas, c'est des glands incultes.

N'oubliez pas que quand vous achetez un visuel volé (et moche), ce n'est pas que l'auteur que vous insultez, c'est aussi la création (vous vous en foutez probablement), votre public (vous vous en foutez peut-être un peu moins)... et vous-même (aha ?)

ABES.
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