honteux !
Ezechiel 21/01 à 14:25
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Je ne reviendrais pas sur le scénario, le pitch tient en effet sur un post-it et d'ailleurs c'est exactement celui du Pocahontas de Disney.
Bien entendu, c'est assez souvent le cas avec Hollywood et nombre de flims suivent  une trame similaire avec plus ou moins de réussite. En vrac: Little Big Man, Danse avec les loups, Dune, Le dernier samouraï, Pathfinder, même District 9 en ratissant un peu large, et j'en oublie.


La réalisation est malgré tout sans tâche, la 3D est réussie sans être putassière. James Cameron connaît son boulot et les tractopelles géants c'est cool (NDLR: avis entièrement subjectif).


Par contre il y a dans ce flim certains aspects complètement immoraux et choquants.


 


 


 


 


 


 


 


 


 


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Ceux qui auront vu le flim auront remarqués que les indigènes, humanoïdes aux caractéristiques félinoamphibiennes et à la peau d'un bleu électrique pétant ont tous une longue natte de cheveux à l'extrémité de laquelle, dissimulée sous le toupet se trouvent des pseudopodes translucides permettant de se connecter en USB à la plupart des formes de vie sur la luxuriante planète Pandora.


Par contre, combien ont compris que qu'en plus d'être une interface réseau, cet appendice faisait également office d'organes génitaux chez les autochtones.
C'est d'ailleurs très subtilement (peut être trop) évoqué au début du flim. Lors du premier reveil dans la peau d'un Avatar, le héros découvre rapidement cette originalité de sa toute nouvelle anatomie et commence à l'examiner et la manipuler avec grande attention. A ce moment là, le personnage interprété par Sigourney Weaver, incarnant la figure maternelle lui lâche d'un ton sarcastique une réplique du style "Don't touch it or you'll go blind" - pauvrement sous-titrée en français par quelque chose du genre "Arrête de jouer avec ou tu vas perdre la vue".
Les anglophones avertis auront tout de suite remarqué l'erreur de cette mauvaise traduction mot à mot, car il fallait comprendre "Arrête de te tripoter, ça rend sourd..." (authentique, vous pouvez vérifier). Erreur de traduction qui a pour conséquence de faire passer le spectateur à coté d'une information capitale quant à la morphologie des indigènes, et leur dégoutante manie de se raccorder à tout ce qui bouge sur leur foutue planète, chevaux, bégonias, ipods, etc. Ce qui est déjà un peu dégoûtant en soi.



Mais là où ça devient réellement limite c'est vers le milieu du flim quand notre jeune pilote d'avatar découvre qu'il doit dompter un dragon volant pour devenir un homme, rite de passage assez courant chez les peuplades primitives.
Pour ce faire il doit carrer son pseudopode de force dans celui d'un innocent animal qui est tout sauf consentant. On assiste alors à une scène brutale de viol en réunion d'une violence insoutenable, dont la mise en scène n'est pas sans rappeler passage très dur du flim de 2002 "Irréversible" de Gaspar Noé. Viol zoophile en réunion même sous les encouragements des jeunes indigènes qui attendent leur tour.


Bien entendu, on essaye de nous faire oublier l'horreur de cet épisode en nous montrant à quel point c'est bath de faire de la voltige sur le dos d'un volatile psychologiquement brisé et rendu docile par une version animalière du syndrome de Stockholm... Mais cela n'efface pas une telle barbarie et je ne comprends pas qu’on puisse faire l’apologie d’un flim aussi malsain.


Je m'étonne d'ailleurs d'être le premier à en parler.

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