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(Photos et vidéos par Richter, chronique par Renaud)
LE CONCERT DE THE SEMITONES
Du plat pays qui est le leur, les sautillants Bruxellois de Semitones - dont certains membres travaillent au Magasin 4 - avaient apporté dans leur besace de quoi assurer sans coup férir le tout début de soirée, lourde tâche s'il en est. Forts d'une expérience de dix ans déjà , enrichie de deux albums et de multiples auto-productions de moyenne importance, ils ont su mener à bien leur mission : lancer l'ambiance et faire passer à toutes les personnes présentes un agréable moment en leur permettant d'échauffer leurs cervicales.
LE CONCERT D'OVERSOUL
La formation bordelaise s'est déchaînée sur la petite scène du club Dunois, où les musiciens ont été accueillis chaleureusement par le public parisien qui les attendait de pied et pogo ferme. Avec trois citations consécutives dans le référendum d'Hard Rock Magazine, Oversoul est définitivement une valeur sûre et un nouvel exemple de la vivacité de la scène metal française "traditionnelle", dans la droite ligne d'un Killers (originaire de Bayonne) et exemptes des travers neo-metal "kiffe la bière" de formations plus opportunistes… Gage de sérieux : Oversoul a accueilli en son sein Stéphane Buriez de Loudblast, un nom qui impose le respect.
LE CONCERT DE ZOMBIE EATERS
Autre formation Bordelaise à l'appétit féroce, les Zombie Eaters, ont enchaîné avec hargne. Formés il y a 10 ans, leur expérience scénique est déjà bien établie. Il avaient d'ailleurs assuré la première partie de Motörhead et Anthrax en octobre dernier au Zenith de Paris. Ce soir au club Dunois, petite salle et gros son, tout en intensité et en distorsion, pour un ultime set apocalyptique avant le déchaînement nucléaire de Black Bomb A.
LE CONCERT DE BLACK BOMB A
C'est avec un plaisir certain que les parisiens présents au club Dunois ont accueilli ou retrouvé la plus virulente formation de métal-hardcore de Viroflay. Fidèles à eux-mêmes et à une longue tradition de live acts rassembleurs, Arno (au crâne aussi lisse que son chant est rugueux) et Poun invitent le public à monter sur scène et s'assurent que l'approvisionnement en boisson est suffisant (c'est qu'il fait chaud au club Dunois). Avec Black Bomb A, point de tour ni de menuet, mais du pogo et du slam des familles pour les hommes, les vrais ! Les deux chanteurs en ont d'ailleurs profité pour se laisser porter par le flot du public de nombreuses fois. Un groupe déchaîné et plus d'une heure et demi de démence totale. Cependant, Black Bomb A est aussi un groupe rigolo : Arno affectait d'introduire chaque morceau ou presque par une petite vanne du style : "Maintenant on va vous chanter un slow, une petite ballade des années 80", ou encore "c'est le moment d'une chanson douce, un truc peace, genre on se donne tous la main", avant de déchaîner l'enfer sur Terre (au club Dunois) !
Sepul-râle-ment vôtre,
Renaud / evil.muffin.666
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