Netgothfr - Chroniques



N°: 128

COLLECTION D'ARNELL-ANDREA + CLAIR OBSCUR + JACK OR JIVE

8 Février 2005, La Locomotive, Paris (75)


Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Prière de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.
The pictures contained in this report are copyrighted. Please contact their owner for any use.





(Photos et vidéos par Richter, chronique par Dusk et Dawn)


Prikosnovénie était à l'honneur ce soir-là avec deux groupes sur trois à l'affiche : Jack or Jive et Collection d'Arnell-Andrea, avec entre les deux Clair Obscur faisant son grand retour sous l'égide du label Infrastition (Cynfeirdd) qui a réédité récemment deux de leurs albums "In Out" et "Play".


LE CONCERT DE JACK OR JIVE





La scène laissa d'abord la place aux deux japonais de Jack or Jive dans un décor mi-aquatique mi-aérien teinté d'ultraviolet. Deux arbres blancs et au centre entrait enfin Chako au chant si merveilleux. Costume de circonstance, toute de mauve vêtue dans une immense robe de fée, voix hypnotique malgré un problème technique qui obliga la belle à refaire son morceau plus tard durant le set, Chako ensorcela nos âmes vacillant au gré des mélopées bien plus électroniques qu'à l'accoutumée. Makoto lui, caché durant tout le show, ne vînt saluer le public qu'à la fin. Ils sortirent tous deux sous des ovations plus que méritées, celles de veinards qui assistaient là en exclusivité à un concert français de ce duo étrange si rare en Europe.

La setlist : SE, War scapes, A shot arrow, Full moon, My fellow citizens, Cold cheek, Re union, Shades of time, Key hall, Prayer again.


LE CONCERT DE CLAIR OBSCUR







Clair Obscur ne fit pas autant l'unanimité. Deux membres étaient présents sur les sept qu'à pu compter l'équipe il y a vingt ans. Non plus de décors ahurissants ni de costumes empruntés au Théâtre de la Cartoucherie de Vincennes. Ambiance revue et corrigée, soignée même, avec un ensemble donnant plutôt dans le style Covenant, laissant loin derrière d'éventuelles comparaisons avec Virgin Prunes telles qu'on aurait pu les faire à une époque pour le coup clairement révolue. Dès le début, le ton est donné avec deux Apple sur une table et un premier morceau "Blume" ("Fleur" en allemand) dont les paroles défilèrent sur de belles images animées de prairie : "Mein freunden, erfreuen sie sich und singen..." (Traduction : mes amis réjouissez-vous et chantez). En fait, on ne peut pas dire que leur côté "étrange" ait totalement disparu puisqu'on assista à un set des plus ecclectiques avec tantôt une petite partition d'accordéon, tantôt un riff agressif de guitare et deci-delà des tubes electro. Mais quelle déception d'entendre "Toundra" version technoïde bien moins flippante que celle qu'on peut entendre sur "Isolated tracks"- par exemple. En bref, ce concert signait là la résurrection du groupe mais certainement pas celui de la première génération. Il fallut comprendre une naissance tout court qui, prise à part sans aucune référence à un passé des plus délirants avec obscurantisme à outrance, fut alors somme toute satisfaisante. Reste à peine un peu de leur théâtralité, juste le temps pour les vieux fans de s'habituer et d'occulter leurs souvenirs afin de redécouvrir un Christophe Demarthe évoluant dans un autre registre, moins glauque et plus posé malgré la petite pointe d'excentricité qui lui reste fidèle.

La setlist : Blume, The last encounter, Petite fable, Tzarin, Die kinder sind allein, Sad song, Petit créon, Smurf in the gulag, Toundra, Black, The pilgrim’s Progress, Barake. Rappel : Mercredi, Zeda.


LE CONCERT DE COLLECTION D'ARNELL-ANDREA







L'atmosphère magi-mélodieuse de Prikosnovénie envahît à nouveau la salle grâce à la dernière entrée, celle de Collection d'Arnell-Andrea. Outre leurs mélodies déjà bien connues de nos oreilles, la première moitié du set fut elle aussi (puisque c'est la mode) très électronique pour petit à petit revenir vers des sonorités plus habituelles. Ce mélange entre voix éthérées, instruments classiques et rythmes synthétiques puissants fonctionna à merveille ! Un vrai régal de voir, comme à chacun de leurs concerts, des projections de petits films du début du siècle en super 8, d'assister à cette complicité entre Jean-Christophe d'Arnell et ses acolytes, de voir ces visages se souriant les uns aux autres et d'entendre la gentillesse de Chloé St Liphard -à la voix toujours aussi incroyable très proche de celle d'Alison Shaw (Cranes)- qui prit, là encore, un instant pour remercier les organisateurs.

On aurait voulu qu'ils ne s'arrêtent jamais de nous conter leurs doux rêves.

La setlist : All I prayed all I need, Before I die, L'aulne et la mort, Verdun, Dark's veiling my dawn, Les ronces, Deafening breath, L'andain, From our dark side, Wild trees, Spirits of the dead, Aurore assassine. Rappel : Aux mortes saisons, Because your soul, Procession.

Dusk et Dawn


LES VIDEOS
(Clic droit et "Enregistrer la cible sous" conseillé / Right clic and "Save target as" recommended)

Ces extraits vidéos sont à titre d'illustration et leur qualité sonore n'est pas représentative du groupe en concert / These small video excerpts are for promotional use only and the low-fi sound is not representative of the band quality in live !


LE CONCERT DE JACK OR JIVE




LE CONCERT DE CLAIR OBSCUR




LE CONCERT DE COLLECTION D'ARNELL-ANDREA




Tschüß !

RICHTER

F Vous pouvez retrouver cette chronique sur le site From Dusk Till Dawn
F Vous pouvez retrouver ces photos de Clair Obscur sur le site consacré Blumen

Nous ne sommes pas responsables des photos et vidéos.Celles-ci ne sont pas hébérgées chez nous, mais sur les sites des photographes qui les ont prises.Pour tout problème concernant une photo ou une vidéo, merci de contacter directement le photographe par mail et de mettre en copie webmaster@netgoth.fr en précisant le titre de la chronique.

Pour tout problème, commentaire, remarque, soumission de texte ou autre, concernant le texte d'une chronique, contacter webmaster@netgoth.fr en précisant le titre de la chronique.

Retour à l'index de la catégorie