Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Prière de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.
(Photos et vidéos par Richter, chronique par Yann Zoldan)
C’est un vendredi soir que les caves Saint Sabin nous accueillent pour un showcase acoustique d’Eros Necropsique. Je n’investis les lieux que vers 22h30, en raison d’une ligne de métro fermée. Les caves sont déjà remplies et il reste très peu de place pour s’asseoir. Une demi-heure plus tard la grille menant à une salle plus vaste s’ouvre, permettant de découvrir au fond de la pièce l’équipement pour le concert. Deux cameras sont présentes pour filmer le concert (ce showcase fera-il parti du futur DVD d’Eros Necropsique ?). On nous demande de tous nous asseoir, car les caves St Sabin ne possèdent pas de scène. Une fois assis nous formons une petite communauté, cela ressemble à un concert hippie au coin du feu, et l’arrivée du groupe va encore sublimer cette ambiance.
LE CONCERT D'EROS NECROPSIQUE
Les musiciens s’installent. Judicaël à la guitare, Jeanne au choeur, et Tisj à la batterie. Le line-up a changé depuis le festival de l’Erèbe à la Locomotive, le bassiste a maintenant quitté le groupe. Je suis impatient de voir à quoi ressemble ce groupe avec une nouvelle base rythmique : une vrai batterie.
Le chanteur surgit alors, son livre ‘les miasmes de la claustration’ à la main. La guitare électro-acoustique joue les premières notes et Olivier Déhenne commence à déclamer son texte, imperturbable dans son rôle tandit que la batterie résonne accompagnée par la voix de Jeanne. Ayant terminé la lecture de la première page de son livre, il le pose et une jeune demoiselle innocemment vêtue fait alors son apparition. Les chansons d’Eros Nécrosique vont commencer. ‘Le commencement d’une fin’ ouvre la danse, tandit que la jeune demoiselle mime l’action correspondant au texte récité. La chanson s’achève par un hurlement désespéré sur la mort, et les premiers frissons envahissent le public. Plus qu’un simple concert, Eros Necropsique nous présente une œuvre théâtrale, et rend ses textes vivants même si les caves St Sabin n’offrent pas un grand espace scénique. En revanche le cadre romantique des Caves est totalement approprié au texte et à la mise en scène du groupe.
Les chansons s’enchaînent au rythme des cigarettes d’Olivier. Celui-ci sort finalement de scène, et quelques instants plus tard revient, cheveux détachés, enserré par une camisole de force. Il délivre alors sa dernière élocution mélancolique avec ‘Délirium de L’être seul’, une chanson qui avait manqué au festival de l’Erèbe, qui se conclue sur les cris à l’unisson de Jeanne et d’Olivier, clôturant on showcase envoûtant qui aura duré ¾ d’heure. Nous nous relevons lentement, les jambes engourdies, l’avantage des hippies étaient sûrement de porter des chaussures moins lourdes et plus pratiques.
La setlist : Les miasmes de la claustration (extrait), Le commencement d'une fin, Le douloureux souffle de l'authenticité, Avortement suicidaire, Delirium de l'être seul.
Yann Zoldan
LES VIDEOS
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Ces extraits vidéos sont à titre d'illustration et leur qualité sonore n'est pas représentative du groupe en concert / These small video excerpts are for promotional use only and the low-fi sound is not representative of the band quality in live !LE CONCERT D'EROS NECROPSIQUE
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RICHTER