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N°: 107

VELVET REVOLVER

7 Septembre 2004 , Le Bataclan, Paris (75)


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Chronique par Der Engel


Arrivée au métro Oberkampf à 19h15, quelle est ma surprise de voir une énorme file d’attende sur le trottoir d’en face. Je décide de remonter le boulevard Voltaire jusqu’au numéro 50 (adresse du Bataclan) et je m’aperçois bientôt que toute cette foule est là pour le concert.Les portes s’ouvrent enfin une demi-heure plus tard et nous avons la chance, avec celui qui m’accompagne, de pouvoir trouver une place dans la fosse au troisième « rang » sur le côté gauche de la scène.

Nous n’attendions pas depuis très longtemps que déjà les lumières s’éteignent et le premier groupe entre sur les planches après un espèce de générique burlesque (imitation cirque).Look complètement déjanté qui leur colle bien à la peau : bassiste métalleux, capitaine haddock à la batterie, motard de YMCA au chant/guitare et un pirate pour le soliste… Nous apprendrons plus tard que ce sont des suédois dont le nom m ‘échappe car j’avoue ne pas l’avoir retenu (dsl).
Apparemment, ils avaient de nombreux fans parmi le public ; ce n’étaient donc pas d’illustres inconnus comme cela arrive souvent dans les grandes salles. Je dirais qu’au niveau musicalité, ils étaient assez « carrés », très bons dans l’ensemble mais pour ma part j’ai simplement trouvé qu’ils étaient un peu répétitifs ; mais ils ont bien chauffé la salle. Départ sur générique comme à leur arrivée sans aucun rappel, étrange…


Il est 20h45, turn over sur la scène, les techniciens s’affairent pour démonter le matos de ceux qui viennent de quitter les planches, enlèvent les tissus posés sur les instruments de Velvet Revolver et font les derniers réglages. 21h24, toujours pas l’ombre d’un musicien sur scène, tout le monde piaffe d’impatience et nombreux sont les cris des fans qui scandent leur nom, en vain. Un des techniciens, passant sur le devant de la scène, explique qu’un des guitariste n’est toujours pas arrivé, ce qui explique l’insoutenable retard dans les horaires prévus.

Lumières ! tout le monde sur scène ! Surprise, Scott Weiland, le chanteur, portant un képi orné d’une croix de malte apparaît bientôt en compagnie de Duff McKagan, Slash, Dave Kushner et Matt Sorum. Dès le premier morceau, il faut s’accrocher, résister aux pressions de toute part et aux mouvements de foule pour tenter de rester à sa place. Allez hop, je me retrouve bientôt sans rien comprendre au deuxième rang à peu près au niveau du milieu de la scène… Cette prestation est une tuerie monumentale, depuis le temps que je n’avais assisté à un concert d’un ex-membre de Guns n’ Roses (la dernière étant le 19 novembre 1993 pour la tournée du side-project de Duff McKagan). Rythmes endiablés, très bon jeu de scène, franchement rien à redire sur Velvet Revolver qui se défonçait sur scène, formant une symbiose avec le public car les musiciens n’hésitaient pas à monter sur les retours pour que tout le monde puisse les voir. D’ailleurs, le chanteur à un moment donné demande au public s’il est prêt à avoir deux heures de concert, je pense pour ma part que cela va être très dur pour eux à cause de la chaleur régnante qui a l’air de beaucoup les gêner car ces messieurs ruissellent de sueur... Premier rappel, Scott annonce qu’un musicien va les rejoindre sur la scène en tant que special guest, il s’agit d’Izzy Straldin, encore un ancien de Guns n’ Roses. Ils vont jouer ensemble deux anciens titres de leur ancienne formation : Used to Love Her et It’s so Easy pour le plus grand bonheur de tous les fans qui connaissent par cœur les paroles. Ils feront un deuxième comme back avant de partir définitivement et que les lumières se rallument.

Quelques titres qui ont été joués ce soir là : Sucker Train Blues, Do It For The Kids, Spectacle, Headspace, Crackerman, Illegal i Song, Fall to Piece, Big Machine, Set me Free, Used to love Her, It'so Easy, Sexe Type Thing et Slither.




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