Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Pričre de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.![]() (Photos et vidĂ©os par Richter, chronique par Renaud et oeuvrebruitiste) ![]() Troisième journĂ©e et croisĂ©e des chemins : nous nous sommes sĂ©parĂ©s en deux, puis trois groupes car nous Ă©tions attirĂ©s par des scènes diffĂ©rentes. Salle "Haus Auensee" LE CONCERT DE DAYS OF FATE Une après-midi placĂ©e sous le signe de l’electro Ă la Haus Auensee, salle aux allures de théâtre (dĂ©cidĂ©ment). Premier acte avec Days Of Fate, formation manifestement bien connue des allemands prĂ©sents, caractĂ©risĂ©e par ses deux chanteurs et une indĂ©niable prĂ©sence scĂ©nique. Public enthousiaste, belle interaction et franc succès pour Days Of Fate qui exĂ©cutèrent l’un de leur tubes – "Lost", Ă la demande (insistante) de cette petite foule de connaisseurs, qu’ils gratifièrent mĂŞme d’un rappel... LE CONCERT DE BEBORN BETON Beborn Beton n’est dĂ©jĂ plus un petit groupe de dĂ©butants, puisque le trio s’est formĂ© au dĂ©but des annĂ©es 90, compte une dizaine de sorties, CD et MCD confondus... et Ă©tait prĂ©sent au WGT en 2001. Mais en dĂ©pit d’une indĂ©niable qualitĂ© musicale qui n’est pas sans Ă©voquer Depeche Mode, Welle Erdball, Apoptygma Berzerk ou assemblage 23, la prestation de ce jour s’avèrera peut-ĂŞtre moins convaincante aux dires de certain que celle de Days Of Fate... Bien que plus nombreux, les auditeurs semblaient d’ailleurs en majoritĂ© moins enjouĂ©s... Quid ? Ceci dit, parmi ceux qui Ă©taient dans l’ambiance et manifestement conquis, on pouvait tout de mĂŞme reconnaĂ®tre, Mark Jackson de VNV Nation et les membres de God Module au grand complet, fins connaisseurs en synthpop et en harmoniques dancefloor... Il paraĂ®trait mĂŞme qu’on les a vus chanter et danser ! "Sometimes I think we’ve gone too far... But we caaan’t stop fighting !" LE CONCERT DE MELOTRON Que d’appels avant l’arrivĂ©e du groupe ! Tous scandaient le refrain d’une bombe de Melotron. Pas exclusivement electro, le public comptait de nombreux dark folk ou apparentĂ©s. Une clameur emplit la salle lorsque le groupe monta sur scène pour un concert subtil comme un album de Scooter – groupe avec lequel il partage le goĂ»t des sonoritĂ©s technoĂŻdes sans concession, riche de quelques effets pyrotechniques. Evidemment, le public fut unanime et paya de sueur les Melotron qui quittèrent la scène aurĂ©olĂ©s des lauriers de la victoire... (Pendant ce temps Ă la) Salle "Agra" LE CONCERT DE CALATHEA ![]() Tout jeune groupe tchèque de goth rock, Calathea devra se contenter, en dĂ©pit de très agrĂ©ables compositions, d’une Agra vide aux 9/10e en ce dĂ©but d’après-midi. A redĂ©couvrir. Nous devions, dans l’instant, prendre le tram (Ă©trangement rempli de gens en noir) pour nous rendre Ă la... Salle "Werk II" LE CONCERT DE COPH NIA ![]() "One man project" de dark ambient, Coph Nia se caractĂ©rise par une musique difficile d’accès en situation de concert. Le public ne semblait d’ailleurs composĂ© de curieux que dans une très faible proportion. Atmosphère dĂ©routante, chargĂ©e, presque oppressante et musique Ă mĂ©riter donc... LE CONCERT DE RAISON D'ETRE ![]() Projet suĂ©dois de Peter Andersson, Raison d’Etre recycle sonoritĂ©s industrielles hypnotiques et ambiances religieuses, baignant l’assistance de nappes torturĂ©es et mĂ©lancoliques. Le rĂ©sultat : un "dark ambient ritual" particulièrement efficace, dans la mesure oĂą on sort abasourdi de ce concert, qui pourtant n’est pas le dernier... LE CONCERT DE DEUTSCH NEPAL ![]() Ĺ’uvre dĂ©sormais mythique de l’étrangement charismatique Lina Baby Doll, Deutsch Nepal distille une musique industrielle sombre et atmosphĂ©rique une fois encore dĂ©routante sur scène... Un homme seul, la cigarette dans une main, la canette dans l’autre, scandant plus que chantant, menant son concert comme un office. L’auditeur est tantĂ´t martelĂ©, tantĂ´t câlinĂ©, entre atmosphères classiques, martiales et electro, notamment lors de l’exĂ©cution de "Tolerance", sans doute l’un des moments forts... LE CONCERT D'ORDO ROSARIUS EQUILIBRIO ![]() Ce groupe suĂ©dois qui naquit des cendres d'Archon Satani Ă©volue dans un univers dark folk / ritual qui le reconnaĂ®t dĂ©sormais comme l’une de ses figures de proue. Premier dĂ©tail remarquable : la mise en scène est autrement plus riche que pour les formations prĂ©cĂ©dentes : Torches, tentures, timbales, cymbales et tambour laissent augurer du caractère lĂ encore Ă©minemment martial du concert Ă venir. HĂ©las, en dĂ©pit de quelques premiers titres plus que sĂ©duisants, au regard de la difficultĂ© d’accès des prĂ©cĂ©dentes prestations, nous dĂ»mes nous Ă©clipser et reprendre le tram vers la... Salle "Agra" LE CONCERT DE DIARY OF DREAMS ![]() Tandis qu’à quelques rues de lĂ , les amateurs de dark folk et de musique industrielle communiaient sur fond d’atmosphères froides et sombres, les allemands de Diary Of Dreams offraient au public de l’Agra son content de mĂ©lodies sucrĂ©es et d’accents langoureux... Attendus de New Rock ferme par tous et toutes, leur set aura sans doute conquis ceux (et surtout celles) qui n’avaient jamais auparavant assistĂ© aux poses du bellâtre... Pour les autres qui avaient eu la chance de les voir au festival Purple Moon de mars dernier, rien n’avait vraiment changĂ©. Parti pris artistique ou essoufflement ? Naturellement, tout n’est pas gris et ils termineront leur performance par un traditionnel et sautillant "Butterfly, Dance !" en rappel. LE CONCERT DE BLACK TAPE FOR A BLUE GIRL ![]() ![]() DĂ©but de soirĂ©e avec Black Tape For A Blue Girl. Belle prĂ©sence sur scène : trois choristes, un clavier, une flĂ»te traversière, deux violons, un tambour... Bref, une orchestration très riche pour une prestation superbe, et un auditoire attentif et recueilli. LE CONCERT DE FAITH AND THE MUSE ![]() Autre groupe très attendu aux mĂ©lodies ciselĂ©es et Ă l’atmosphère raffinĂ©e... Pour lequel les photos parleront d’elles-mĂŞmes (la crampe de l’écrivain qui en plus Ă©tait ailleurs)... LE CONCERT DE THE 69 EYES ![]() "Allright ! Are you ready for the Helsinski Vampires ?" On fait difficilement plus "natural born rockstar"... Et Jyrki 69 se sait et se pose comme tel, mĂŞme s’il prĂ©sente sur scène une nouvelle allure aux antipodes du prince des tĂ©nèbres, mascotte d’Elegy. Chemise colorĂ©e, dĂ©hanchements sensuels... Une brillante parodie d’Andrew Eldritch en somme... Les demoiselles de l’assemblĂ©e, fines connaisseuses, seront aux anges tout le long du concert dressant un bilan des titres les plus dansants des trois albums des soixante-neuf yeux : de "Wasting The Dawn" Ă "Still The Water Runs Deep", en passant (entre autres) par "Sleeping With Lions", "Gothic Girl" Ă©videmment, dĂ©dicacĂ©e Ă toutes les jeunes femmes prĂ©sentes, "Crashing High", et de terminer dans un feu d’artifices de cris d’hystĂ©rie sur "Brandon Lee". LE CONCERT DE DEINE LAKAIEN ![]() ![]() "Midnight special" Ă©minemment crĂ©dible et particulièrement attendu : Le duo Veljanov & Horn, Deine Lakaien... Aux antipodes des riffs proprets des soixante-neuf yeux, Alexander et Ernst, leur piano et un trio de violons enveloppent l’Agra, pourtant peu propice Ă une atmosphère intimiste, dans une vaste cape moirĂ©e et bercent les auditeurs plus d’une heure et demi durant de compositions nĂ©o-classique sur le point d’être Ă©levĂ©es au rang de classiques... "Love Me To The End", "Down Down Down", "2nd Sun"... "Don’t Wake Me Up" ? ![]() Salle "Agra" LE CONCERT DE FAUN ![]() ![]() Sympathique dĂ©couverte au cĹ“ur du village mĂ©diĂ©val, vĂ©ritable plaisir Ă retrouver sur la scène de l’Agra en ce tout dĂ©but d’après-midi, devant un public dont il n’est pas peu dire qu’il est clairsemĂ©... Presque des allures de concert privĂ© donc, pour cette formation qui n’est pas sans Ă©voquer les Merlons Of Nehemia, faisant la part belle au chant et aux orchestrations raffinĂ©e, en Ă©vitant les pièges des panzers du style Corvus Corax, In Extremo et consorts... DĂ©tail amusant : au second plan, camouflĂ© dans une malle en osier, un sampler fournissait les fonds sonores d’ambiances d’orage et autres nappes Ă©thĂ©rĂ©es. Belle entrĂ©e en matière donc, pour une journĂ©e placĂ©e sous le signe d’un moyen-âge festif et colorĂ©, en dĂ©pit une fois encore d’un dĂ©cor peu propice au cĹ“ur de ce vaste hangar bĂ©tonnĂ©. Faun s’en tirera cependant avec tous les honneurs. Entre nous, le premier album est très, très bon... Et le livret superbe... LE CONCERT DE SCHELMISH ![]() ![]() Nous parlions de panzers, Schelmisch se sera d’emblĂ©e qualifiĂ© comme poids lourd, et certainement le groupe le plus massif de ce dĂ©but de journĂ©e. A mesure que l’intermède s’écoulait, nous voyions dĂ©barquer sur scène Rateliers entiers de cornemuses, timbales d’orchestre, gongs... Un vĂ©ritable arsenal... Les musiciens quant Ă eux : des forts des halles, tous sans exception, des hommes massifs, des femmes plantureuses, tous bardĂ©s de cuir et de clous... A une exception près en fin de compte : le jeune et chĂ©tif "apprenti" tel que nous l’a dĂ©signĂ© le patriarche... Qui pourtant soufflait tout aussi vigoureusement que ses aĂ®nĂ©s dans sa bombarde. Et la musique ? A n’en point douter, du traditionnel, du viril, du tonitruant... Bref, du mĂ©diĂ©val teuton dans tout son caractère pompier, plein Ă ras bord d’un second degrĂ© hilarant : chahut, discours grandiloquents. Jovial, enthousiaste, puissant et rigoureux : un vĂ©ritable bonheur et une fois de plus, la dĂ©monstration de la prĂ©pondĂ©rance de l’interprĂ©tation sur l’originalitĂ© en matière de folk, de l’ "augmentation" sur la crĂ©ation ex nihilo... LE CONCERT DE DOWN BELOW ![]() ![]() Un dĂ©cor sensĂ© Ă©voquer l’Egypte antique, un concept plus ou moins maladroitement ajustĂ© sur un heavy / goth metal sans grande qualitĂ© intrinsèque, des costumes empruntĂ©s Ă la plèbe de Stargate-SG1 et un bellâtre Ă peine pubère qui se martèle le torse (imberbe) en dĂ©clamant ses vocaux rageurs et plaintifs... Etrange, Down Below... Ah, une petite explosion de feux de Bengale Ă un moment... Et une pluie de CD de dĂ©mo ensachĂ©s avec un petit historique du groupe et une carte postale... On y apprend, Ă´ surprise, que les membres Ă©gyptomanes du groupe ont voulu articuler leur musique autour des mythes de l’Egypte ancienne... Garçon ! La suite ! LE CONCERT D'OSIRIS TAURUS ![]() ![]() ![]() Et la suite, c’est encore des pyramides et un orientalisme prĂ©gnant d’une crĂ©dibilitĂ© toute relative pour un concert aux allures de cĂ©rĂ©monies paĂŻenne celtico-egypto-mĂ©diĂ©vale... Des percussions, de la peau de bĂŞte et une JĂ©zabel fardĂ©e qui ondule de la croupe en promenant sur l’assistance troublĂ©e un regard de braise. Loin d’être transcendant, Osiris Taurus se laisse Ă©couter mais pâtit tout autant que Faun de la dĂ©mesure de la salle... LE CONCERT DE SALTATIO MORTIS ![]() ![]() ![]() On se rĂ©veille avec Saltatio Mortis ! Plus rock, plus festif, plus musical et moins atmosphĂ©rique, qu’Osiris Taurus, Saltatio Mortis introduisit sa performance par un instrumental de harpe celtique. Entre les mains des saltimbanques : Vielle, guitare, cornemuse, clavier et batterie pour un rock mĂ©diĂ©val plutĂ´t entraĂ®nant. LĂ encore, mĂŞme recette que Schelmisch, les quintaux en moins : une mise scène alerte, bondissante, ponctuĂ©es de harangues auxquelles l’assistance se devait de rĂ©pondre par un "Oooh" admiratif. Un excellent moment et une belle prestation... A renouveler en haut d’une affiche ? LE CONCERT DE FIDDLER'S GREEN ![]() ![]() Bel exemple d’un concept maĂ®trisĂ© et vĂ©cu Ă fond : le groupe allemand de folk irlandais. Ca ne s’invente pas... "Speed folk" plus exactement, selon la dĂ©finition du groupe lui-mĂŞme... Le fait que ça va vite, ça bouge beaucoup et ça saute de partout... Dans un nuage de fumĂ©e, Fiddler’s Green entre en scène. Le premier de la troupe arrive coiffĂ© d’une tĂŞte de bĂ©lier, symbole rĂ©curent mâtinĂ© de paganisme rural que n’aurait pas reniĂ© Claude Seignolle... Beaucoup d’énergie pour un concert festif face Ă un public apparemment dĂ©jĂ conquis, public au sein duquel se trouvait, ravi, le chanteur de Saltatio Mortis. LE CONCERT DE SCHANDMAUL ![]() ![]() Avec Schandmaul, on touche Ă la tĂŞte d’affiche... Groupe dĂ©jĂ cĂ©lèbre et très apprĂ©ciĂ© en Allemagne, Schandmaul manie avec brio un rock indĂ©pendant lutinant avec des harmonies et orchestration mĂ©diĂ©vale, avec lĂ encore davantage de finesse que les brutes (jouissives) d’In Extremo. Le public s’amasse et l’Agra atteint presque son seuil numĂ©rique d’accueil. L’attente n’aura pas Ă©tĂ© vaine, puisque lorsque le concert commence, offrant en pâture au public des extraits de leurs trois albums, la troupe mixte de Schandmaul met littĂ©ralement le feu aux poudres qu’avaient amassĂ©es les troupes prĂ©cĂ©dentes. LancĂ© par "Dudelsack", un instrumental introduit par un long thème de cornemuse repris au violon, Schandmaul assène "Teufelsweib", "Hexentanz", "Vogelfrei", "Sichelmond", "Die Drei PrĂĽfungen", l’incroyablement enthousiasmant "Walpurgisnacht" repris en chĹ“ur par la foule, "Herren der Winde" et de nombreuse autres compositions aussi riches et subtiles que vigoureuses et entraĂ®nantes, pour un concert proprement inoubliable, portĂ© par un son excellent et des musiciens souriants. Plus "treffen" que "gotik" donc... Hinhin... LE CONCERT DE TANZWUT ![]() ![]() Side-project extremo-rammsteinien du Teufel de Corvus Corax, Tanzwut promettait gros son et gros effets. La chaleur n’aura pas permis de jouir des effets pyro, mais le gros son lui y Ă©tait... Toute peine mĂ©ritant salaire, c’est Ă coups de gros riffs que le public massĂ© et trĂ©pignant se voit rĂ©compensĂ©, de gros riffs tellement efficaces que la quasi totalitĂ© du concert, il sera tout bonnement impossible d’échapper au pogo. Sur scène, aux cĂ´tĂ©s du diable teuton, un guitariste, un bassiste, un percussionniste, un batteur et deux sonneurs, eux-mĂŞmes Ă©chappĂ©s de Corvus Corax... Forte prĂ©sence, poses martiales et pas une once de demi-mesure : un concert très carrĂ© (trop ?) et un survol des deux albums de Tanzwut, avec notamment "Am Meer", "Bitte, bitte" et "Nein ! Nein !"... LE CONCERT DE LETZTE INSTANZ ![]() ![]() ![]() Seconde tĂŞte d’affiche, Letzte Instanz dĂ©barque pieds nus devant une Agra chauffĂ©e Ă blanc et avive encore le brasier en introduisant leur performance par un numĂ©ro de cracheurs de feu menĂ© par deux barbares portant torche et corne. Le reste se passe de commentaire : Une souche de rock indĂ©pendant, des cordes aux sonoritĂ©s folk celtico-slave en renforts, deux chanteurs et une gigantesque Ă©pure de croix celtique et des musiciens aussi dynamiques que leur rĂ©pertoire est ardent. Incontestablement, le moment fort de la soirĂ©e : "Rapunzel" repris en chĹ“ur par le public. En guise de conclusion, les cracheurs de feu sont rĂ©apparus pour une salve d’honneur, et le groupe au complet s’est retirĂ© après un salut en ligne. Le festival aurait pu se terminer lĂ mais... LE CONCERT DE SUBWAY TO SALLY ![]() ![]() Puisqu’il nous restait encore quelque Ă©nergie, il eĂ»t Ă©tĂ© dommage de s’interrompre. Et Subway To Sally d’entrer en scène, et le public de lui rĂ©server un vĂ©ritable triomphe... Et pour cause... LĂ encore, de la part d’autoritĂ©s en matière de folk rock et de lutherie ancienne, c’est un dĂ©luge de mĂ©lodies agressives (ponctuĂ©es de quelques balades) aux fragrances vaguement mĂ©diĂ©vale, dĂ©versĂ© par des virtuoses du luth et de la guitare Ă un, deux voire trois manches. Mention spĂ©ciale Ă©galement au chanteur massif, dĂ©colorĂ© et bardĂ© de cuir, tout en douceur et subtilitĂ©... Les Subway attaquent, le public danse la gigue, bref, Ca se termine plutĂ´t pas mal pour un marathon de quatre jours... LE DEPART ![]() Premier Ă©lĂ©ment de constat : la plupart des groupes prĂ©sents sur le site semble ratisser bien au-delĂ des Ă©tiquettes "gothique", "metal" ou "electro". Ils sont bons, plaisent, vendent des disques et drainent du public en concert et festival sans ĂŞtre ostracisĂ©s ou exclus de l’industrie du spectacle... C’est du moins ce qui semble ĂŞtre du point de vue d’un français... Ca paraĂ®t tellement simple chez les autres... Passons... Il est temps de reprendre la route et nous levons le camp au milieu des packs de bière Ă©ventrĂ©s et des dĂ©chets divers laissĂ©s sur les emplacements vidĂ©s dans la nuit. Une expĂ©rience Ă vivre au moins une fois, assurĂ©ment... LES VIDEOS (Clic droit et "Enregistrer la cible sous" conseillĂ©) L'AMBIANCE ![]() LE VILLAGE MEDIEVAL ![]() ![]() ![]() TschĂĽĂź ! RICHTER |