 Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Pričre de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.
  Les photos figurant dans cette chronique ne sont pas libres de droit. Pričre de bien vouloir contacter le photographe pour toute utilisation.| Chronique par Storm & Schlorene. Photos par Caradoc Amies navigatrices, amis navigateurs, bonjour (ou bonsoir) et bienvenue sur cette page. Ma mission, si vous l’acceptez est de vous faire partager mes impressions (j’ai bien dit Mes) sur le festival de la Rotonde auquel j’ai assistĂ©. Plantons le dĂ©cor : me voilĂ , moi, petite mĂ©tallo addict en route, avec plein de « chouette ! chouette ! chouette ! » en tĂŞte car l’affiche est plutĂ´t prometteuse. Donc, Ă peine arrivĂ©e Ă Hirson j’entend un hurlement bien spĂ©cifique au mĂ©tal brutal mais je ne suis pas encore entrĂ©e dans l’arène… Passage de la sĂ©curitĂ©, je tiens Ă signaler que « les sĂ©cus » sont tout Ă fait sympathiques mais hĂ©las pour eux frigorifiĂ©s, car Mère Nature devait bouder, il faisait froid et venteux : Amis campeurs, Bon courage ! Soit, j’arrive donc et je vois sur Scène (qui Ă©tait unique Ă mon grand Ă©tonnement) Tridus Elasticus, un groupe efficace qui mĂ©lange les genres de la famille du Rock mais dont on sent que les origines sont plutĂ´t death. Malheureusement pour moi je suis arrivĂ©e Ă la fin de leur set et comme j’avais très soif, je me suis ruĂ©e m’acheter une petite bière ! en tout cas ce que je retiens d’eux c’est une Ă©norme Ă©nergie et un plaisir partagĂ©. J’espère pouvoir les Ă©couter bientĂ´t. Petite pause, le temps donc de faire un petit peu le tour des stands. Et alors là … Ă©norme dĂ©ception, il n’y a pas grand choix (gaufres, sandwich ou frites, qui sont très bonnes d’ailleurs des vraies patates Ă©pluchĂ©es Ă la main comme dans mon pays natal mais n’épiloguons pas tout le monde s’en fout sauf moi…). Pareil pour refaire sa garde robe ou sa discothèque du parfait petit mĂ©talleux les grands ne se sont pas donnĂ© rendez vous. Sauf Hors Norm qui propose toujours des vĂŞtements et des objets de qualitĂ© et originaux pour pas (trop) cher (je vous jure j’ai pas d’action chez eux !). Et petite surprise, un photographe belge qui tient dans sa manche des photos parfaites pour dĂ©corer son petit studio. N’hĂ©sitez pas Ă faire un tour sur son site : http://www.datapix-agency.com Ah du mouvement sur scène… Et voilĂ qu’arrive « Kullwad », groupe de frenchcore rempli de bonnes idĂ©es, bourrĂ©s de motivation et très mais alors très engagĂ©s politiquement. Musicalement je trouve qu’il y a une recherche entre les (je pense) divers goĂ»ts musicaux des membres du groupe c’est Ă dire mĂ©tal, Ă©lĂ©ctro, nĂ©o mĂ©tal et fusion hardcore on sent bien les divergences de chacun. A noter la chanteuse que je trouve assez intĂ©ressante mais qui manque encore d’expĂ©rience. HĂ©las j’ai trouvĂ© cela un peu brouillon et je pense que j’aurai un grand plaisir Ă les retrouver quand ils auront pris un peu de bouteille et qu’ils auront bien pris leurs marques. Une ( oui, oui, j’ai dit une) bière plus tard et un groupe ratĂ© pour raison d’interview je refais un petit tour, histoire de m’imprĂ©gner de la foule. Si il faut noter que la majoritĂ© des gens Ă©taient tout de noir vĂŞtus, il y avait aussi des gens plus âgĂ©s et aussi des très jeunes notamment un qui roulait encore en landau. Du coup j’en profite pour pousser un coup de gueule : « nous les enfants du rock nous plaignons dĂ©jĂ de problèmes de surditĂ© dus Ă la consommation massive de concerts ! Donc, pensez aux petits enfants du Rock (c’est Ă dire nos enfants) et mettez leur des bouchons dans les oreilles B***** de M**** ! »  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e EntrĂ©e de « Jacky Bitch » sur scène, je dois dire que la ce n’est pas du tout ma tasse d’eau chaude, le jeu est intĂ©ressant, les mixages rĂ©ussis. Et surtout un soucis de la prĂ©sence scĂ©nique. Je pense que les goths apprĂ©cieront. Du coup moi je file boire une bière. Mais par contre je me trouve un petit peu stupĂ©faite car je ne les attendait pas Ă ce moment lĂ (le lendemain par contre) et j’apprend que j’ai ratĂ© plusieurs groupes. Du coup tempĂŞte interne et grognements…  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Soit, voilĂ qu’arrive « Dylath Leen ». Et lĂ , une espèce de rĂ©vĂ©lation, je ne les connaissait pas, mais si ils ont une fan ce sera moi ! Un groupe de « death mĂ©lodique ++ » français sans leader rĂ©el, une chanteuse guitariste qui alterne chants criards et gutturaux ahurissants (elle n’a rien Ă envier Ă Angela GOSSOW « Arch Enemy ») et chant clair (ce qui est loin d’être facile), un second guitariste chanteur tout aussi charismatique et une claviste efficace, un bassiste qui s’éclate et la batterie qui roule. Pour rĂ©sumer, ils s’amusent, on en profite, c’est propre. Mais je compte bien m’étaler la dessus une autre fois, et vous Ă©crire un bel article un peu plus tard, si vous le permettez. * rhaaaaaa Dylath-Leen … Non seulement ils sont bons, mais en plus sympa et gentils (mais faut pas le rĂ©pĂ©ter hein ;p). Une musique agrĂ©able et de qualitĂ©, des rythmes qui dĂ©mĂ©nagent …. Que du bonheur je vous dit *  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Une bière et un pipi plus tard (dĂ©solĂ©e c’est la bière). Arrive le moment tant attendu, nous avons Ă©tĂ© bien chauffĂ©s par le groupe prĂ©cĂ©dent et la ça devrait Headbanger et pogotter dans les chaumières. EntrĂ©e de « Impaled Nazarene ». Et lĂ je n’ai pas Ă©tĂ© déçue, la machine Ă©tait lancĂ©e, ça tape, ça gueule, ça bouge, c’est efficace. Ils ne sont pas fatiguĂ©s par les annĂ©es et ils ont rĂ©ussi Ă rassembler la foule. Si vous recherchez de belles envolĂ©es genre « branleurs de manche » passez votre chemin, nous avons ici affaire Ă des tueurs. Me voilĂ bonne pour un torticolis. * ha ca c’est vrai que quand on les voit arriver sur scène, ça fait peur. On se dit : heureusement que j’ai pas emmenĂ© mamie Huguette, elle en aurait fait une attaque … *  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Re pause. Et impatience de ma part. J’attend « Loudblast ». Ah ! Les voilĂ ! les papys du death français (18ans de scène les gars !), les seuls et uniques. La foule est en dĂ©lire. Excusez mon comportement typiquement fĂ©minin, mais ils sont beaux ! Et surtout les voir sur scène c’est du plaisir et encore du plaisir. Des musiciens pros, un rĂ©pertoire impeccable et un jeu carrĂ©. Le public a tellement bien suivi, que la sono leur Ă coupĂ© la chique au troisième rappel. Mais ils n’ont pas perdu leurs moyens et ont pris le temps de nous saluer pour laisser place à « In Extremo ». * Qu’ajouter de plus ? C’est propre, carrĂ©, ça roule …. Et le public ne veut plus les laisser partir *  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e La mise en place a Ă©tĂ© longue, mais je vais comprendre pourquoi. EntrĂ©e fracassante du groupe. Dès le premier morceau, j’en perd mes mots (je sais je suis distraite, je ne fais pas attention Ă mes affaires). Nous n’avons pas affaire Ă un concert, mais Ă un spectacle, un vrai, un grand. De l’irrĂ©prochable, des musiciens de qualitĂ© qui jouent avec leurs instruments mĂ©diĂ©vaux, en osmose avec les batteur, guitariste et bassiste, qui s’amusent, qui se taquinent les uns les autres. Le chanteur qui emmène le public. Et ça roule… La mise en scène est impeccable, les effets pyrotechniques sont utilisĂ©s Ă bon escient, c’est juste une ponctuation, les costumes anachroniques ajoutent Ă la dimension surrĂ©aliste du groupe. Le tout servi par un excellent mixage. Un rĂ©gal ! Vous m’en remettrez une tranche s’il vous plait ? * Au dĂ©part, je ne connaissais qu’In Extremo, et n’était venu que pour eux. (Mode super fan on) Et pourtant au bout de cette journĂ©e j’en avais plein les yeux, plein les oreilles…Que du bonheur ! Merci Ă 50ème parallèle pour ce festival. In Extremo sur scène, c’est très difficile Ă raconter. Il faut le voir ! et l’entendre ! Instruments anciens, effets pyrotechniques, mĂ©lange de mĂ©diĂ©val et de rock … DĂ©paysement total assurĂ©. Je vous conseille aussi de jeter un Ĺ“il sur l’interview Ă laquelle le chanteur s’est prĂŞtĂ© de fort bonne grâce : * Un aller retour Paris et un dodo plus tard, me revoilà … En retard bien Ă©videmment, car j’ai eu du mal Ă sortir du lit (et la je pense Ă vous amis campeurs…) mais cela fait partie de mon lot quotidien et tout le monde s’en fiche sauf moi. Je fais un petit dĂ©tour par le supermarchĂ© qui est juste Ă cĂ´tĂ© de la rotonde (voilĂ quelque chose de pratique) et sur le parking j’entend une bonne petite famille locale qui sortait d’aller faire ses courses (je vous Ă©viterais l’énumĂ©ration du panier) discuter : La maman : « ChĂ©ri, qu’est ce qui se passe en face ? » Le papa : « ben je sais pas ça doit ĂŞtre du Moto Cross… » Merci d’imaginer la scène avec l’accent de la frontière belge. * Ce qui est bien avec la frontière Belge, c’est qu’on trouve de la pĂ©cheresse (la bière hein … rhooooo) très facilement….slurp …. Hips * Bref passons, ce n’était pas une compĂ©tition motocycliste mais : « Gloomy Grim ». Un groupe Ă©trange, avec une musique bizarre genre on prend les influences mĂ©tal, on mĂ©lange et on voit ce que ça donne. Avec les costumes qui vont avec. Personnellement, je n’ai pas adhĂ©rĂ© mais cela est peut ĂŞtre aussi du au phĂ©nomène Mère Nature car malgrĂ© ma veste et mes deux pulls je grelottait. La suite c’était « SoulGrind » en gros on prend les mĂŞme et on recommence. Mon esprit Ă©tait rĂ©fractaire Ă toute musique Ă ce moment lĂ , et je ne peux pas m’épancher sur ces deux groupes. Ma seule question Ă©tait : « p***** pourquoi ils ont pas mis de stand cafĂ© ou chocolat chaud grrrrrrrrrrrrrrrr ».  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Une tentative de rĂ©chauffage aux frites et Ă la bière plus tard, mon esprit est captivĂ© par un groupe que j’attendais de pied ferme « Supuration » Ă ne pas confondre avec « SUP » qui n’est autre que le mĂŞme groupe mais pas la mĂŞme histoire. Vous avez suivi ? Vous voilĂ maintenant, sous vos yeux Ă©bahis, en prĂ©sence de papys (et oui encore ! près de 15 ans d’existence) du mĂ©tal français. Un seul mot d’ordre, tu ouvres grand tes oreilles, tu te laisse porter par le conteur et ses musiciens, tu cales ta nuque et tu headbangue sur du propre, une machine bien huilĂ©e qui te ne te fera que du bien. Un jeu impeccable, un chant hallucinant. Laisse toi faire. En route vers le rĂŞve… * Ils sont marrant les mĂ©talleux, ils ont toujours les cheveux qui virevoltent dans tous les sens. Pour s’en persuader, il suffira de jeter un coup d’œil Ă la galerie photo. *  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Le rĂŞve est terminĂ©, place à « Nightmare », du heavy mĂ©tal classique, mais bien rodĂ©, du « Nightmare » quoi. Pour moi pas de quoi m’envoyer en l’air, donc re bière. Pour les amateurs du genre, Ă©coutez les je pense que vous vous ferez plaisir. * Moi j’ai bien aimĂ©, ca bougeait bien *  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Et voilĂ qu’on nous annonce une surprise, et oui messieurs et mesdames, « After Forever » est dans les parages. Pour nous mettre en appĂ©tit, une reprise de « Iron Maiden » « The evil that men do », ce qui est fort agrĂ©able car excellemment bien jouĂ© par « Nightmare » et assaisonnĂ© comme il faut par « After Forever ». Un bon moment quoi ! * Avec en plus les membres d’After Forever qui entrent sur scène en faisant les zouaves, les coeurs et autres, c’était Ă la fois presque Ă©mouvant, bien tripant, et vraiment terrible ! * Passage Ă©clair des susnommĂ©s, après deux morceaux, maintenant il faut apprĂ©cier le mĂ©tal mĂ©lodique agrĂ©mentĂ© de chanteuses Ă voix. Pour ma part je les ai trouvĂ© très pros, mais je n’ai pas eu la petite Ă©tincelle.  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e MĂŞme chose pour « Epica », mĂŞme idĂ©e, mĂŞme structure, mĂŞme influence musicale. Sachant que, si j’ai bien tout compris, le guitariste de « Epica » est l’ancien de « After Forever ». Soit, soit, soit, tout cela est technique, avec de bons moments, une chanteuse qui ne semble pas Ă fond de ses possibilitĂ©s (pour sa dĂ©fense difficile de pousser la voix quand on est frigorifiĂ©e). Je ne me permettrai donc pas de critiquer, il faudra que je revoie, mais je n’ai pas Ă©tĂ© super enthousiasmĂ©e. Mais pourtant, il y a quelque chose qui me plait.  cliquer sur la photo pour acceder Ă la galerie associĂ©e Trois Ă©ternuements et une envie irrĂ©pressible de me rĂ©chauffer dans la voiture plus tard, arrivĂ©e de « SamaĂ«l ». Et la encore une fois que du bonheur, mĂŞme si c’est trop Ă©lĂ©ctro pour les puristes. Je ne vois rien Ă redire, le tout est tracĂ© Ă la règle. Musicalement impeccable. On se laisse facilement entraĂ®ner dans l’histoire. Le chanteur est charismatique. Laissons nous faire… Mon seul bĂ©mol, j’ai trouvĂ© cela un tantinet froid. Mais encore une fois, le temps ne s’y prĂŞtait pas et je sais qu’il difficile de jouer dans ses conditions. Ou alors c’est de mon dĂ», les conditions ne permettaient pas de me laisser complètement aller. * il est vrai que je commençait imite Ă geler sur place. Mais la, j’en suis restĂ© baba, secouant la tĂŞte comme un dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© (et aussi comme 90% des personnes prĂ©sentes, hĂ©hĂ©) et sautillant sur place Du mĂ©tal avec des rythmiques techno… Waow ! trop classe ! (bon faut aimer la techno aussi, mais j’aime justement) * Bon… Je tourne dans ma tĂŞte la mĂŞme question depuis 18 fois au moins : « Pourquoi n’y a t’il pas de stand cafĂ© ? ». Patience… BientĂ´t, le final, l’explosion scĂ©nique, ouvres bien grand tes yeux et tes oreilles et attends. Tu vas assister Ă un grand moment musical. Un chanteur dĂ©ment qui chante aussi vite qu’il court sur scène (je ne sais pas Ă quoi il tourne mais c’est efficace), le claviste qui semble avoir 25 doigts Ă chaque main, et ne parlons pas du guitariste c’est pas possible il doit avoir un super pouvoir. Des musiciens pros, qui Ă©taient venus se rĂ©chauffer sous le soleil français (du moins c’est ce qu’ils croyaient dixit le chanteur). Un bon grand moment. Du professionnalisme. Pour rĂ©sumer « P***** Stratovarius ! ça arrache grave », propos recueillis auprès d’un Ă©nergumène en poncho mexicain qui sautillait partout. * STRATOVARIUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Rhaaaaaaa deux jours Ă se remplir la tĂŞte et les oreilles. Que de souvenirs ! Entre autre un souvenir vivace, anecdote marrant que je tiens Ă faire partager : pendant 2 jours, j’ai aperçu dans la foule un grand gaillard tout sec, aux cheveux longs et roux. Dès que les notes de musiques retentissaient, on aurait dit un kangourou, mais j’avoue que c’était drĂ´le de voir systĂ©matiquement sa tignasse colorĂ©e surgir ca et la du public. C’est dĂ©cidĂ© … L’annĂ©e prochaine, j’y retourne ! Surtout si y’a In Extremo et Stratovarius, hihi * Dans l’ensemble j’ai trouvĂ© ce festival sympathique, une affiche qui tenait la route, un service de sĂ©curitĂ© bien rĂ´dĂ©. J’espère que d’autres exposants viendront l’annĂ©e prochaine, car ce qui m’a manquĂ© c’est justement l’esprit festos ! Quoique peut ĂŞtre avec 10-15 degrĂ©s de plus ça ira mieux. VoilĂ , merci d’avoir partagĂ© ce moment avec moi. Je tiens Ă souligner que ce sont mes impressions. Et que le mieux est de sa faire sa propre idĂ©e. A un de ces jours Storm * Schlorene* |